Les paysages sonores
portraits de lieux de ville ou des voyages
entre 3 minutes et 45 min, multidifusion 5.1 2010-2019 Les bruits de rues passantes, de vagues, de voitures, de pluie, etc. constituent une gamme de sonorités connues de nous tous. Stefania Becheanu les enregistre, les étudie et les déplace dans un espace de multidiffusion sonore. Ce paysage se traduit en une installation in-situ dont l’acoustique communique avec son lieu, son architecture. Le visiteur est invité à s’approprier l’espace par la déambulation ainsi que par une écoute sensible et intériorisée. La marche dans le paysage sonore est une manière de faire corps avec l’impalpable et l’invisible. Cette non-matérialité introduit un changement perceptif et ressenti du paysage universel, immuable ou précaire. L’expérience du paysage sonore proposé, autant physiologique que psychologique, conscientise une introspection des sensations changeantes, du corps transitoire... Les compositions évoquent les voyages sous forme d’une installation sonore qui constitue une géographie indépendante. Cherchant l’interaction avec l’espace, le public peut s’investir dans une écoute à la fois active et introspective, où l’installation sonore invite au ressenti réel, à l’expérience sensorielle, à l’appropriation personnelle. Sont proposées à l’écoute les oeuvres Edinbourg, Nice, Venise, Le Havre, Metz, Timisoara, Senones et Bucarest. |
I am here / I am thereinstallation sonore
connection sonore live entre deux lieux 2015 Un espace d’exposition, une chambre d’artiste, un lieu public, un espace intime, soudainement reliés par un invisible lien.
L’artiste place des micros dans son appartement. Le paysage sonore de son intimité est alors livré à l’écoute minutieuse du spectateur qui souhaitera s’en emparer. Cette expérience est celle d’un puzzle à résoudre pour comprendre un autre espace temps pourtant quasi-instantané. Non-enregistré ce paysage sonore est une expérience unique et chaque fois singulière. Dans ce dialogue unilatéral, l’artiste oublie parfois la présence des micros, plongée dans sa vie quotidienne. Oscillant entre absence/ présence, conscience de l’autre/oubli de soi, isolement/partage, privé/public, anonymat/ identité, l’artiste joue l’ambivalence des relations, et la nécessité de partager son expérience. - juillet-aout 2015, “Géographies invisibles” , Guest house - Centre d’art contemporain - la synagogue de Delme , avec le soutien de Micro-sillon. - septembre - décembre 2015, “Ecoute, Listen, Asculta”, Eastwards Prospectus, Bucharest, Ro
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Ma source d’eau4 objets sonores (plastique, bois, metal etc)
2015 Lorsqu’elle visite une nouvelle ville, S.B. se l’approprie par l’enregistrement de sa vie sonore. Une attention particulière est donnée à la présence de l’eau - leitmotiv dans le travail de l’artiste - dans ces espaces urbains. La poétique de l’eau est ici provoquée, déployée, interrogée. L’artiste crée sa propre source d’eau, initiatrice d’une nouvelle symphonie de rythmes, composition émancipée de microphones et enregistrements. L’auditeur est invité à déceler les mouvements auditifs de ces modules, appréhender les expressions de l’eau, et laisser voguer les mémoires qu’elle recèle et appelle. Ces objets sont réalisés avec Micro-sillon * * Électronique instruments de musique et des arts numériques concepteur, Micro-sillon vise également à aider les artistes dans le développement de leurs créations. Actuellement en résidence à TCRM BLIDA, Metz, France (tiers de la création artistique et numérique, la production et de l’innovation). micro-sillon.org |
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Couloir sonore
10 panneux de 2,4/ 1,45m (bois, carton, laine de verre)
2013 Le couloir sonore, d’une longueur d’environ 10 mètres, est composé de panneaux d’1 mètre 20 de large sur 2 mètres 40 de haut. Chaque panneau est garni de laine de verre, de cartons ou de bois, jouant sur l’acoustique et le relief auditif ressenti grâce aux différents volumes et orientations. Cet espace demande au spectateur de s’approcher et d’avoir une posture d’écoute. Le couloir est aussi un objet, similaire à une sculpture. Il permet à l’artiste, au cas par cas, d’adapter le dispositif de l’écoute aux compositions. Exposé dans des architectures différentes le couloir devient complètement autre, évoluant au fil des interactions soumises à l’appréhension du public. Il est nécessaire de faire plusieurs fois le chemin pour se mettre à l’écoute, pour mieux ressentir le voyage par la découverte, et entrer dans un rythme. La vitesse des pas, les observations visuelles et les arrêts, c’est-à-dire l’implication physique du corps du spectateur, sont indispensables pour appréhender le travail de S.B. Ce couloir a été créé pour la diffusion du paysage sonore produit à Edinbourg. Répondant au relief sinueux de cette ville, le couloir protège phoniquement le paysage tout en le prolongeant au rythme des mouvements plastiques de laine de verre et de carton qui le composent. Paysage sonore Édimbourg durée 9min36sec diffusé dans le couloir acoustique |
Voyage d’ecouteperformance sonore
Durée : 45 min 2014 “Voyage d’écoute, entre mer et montagne, du Havre à Senones” La rencontre entre Stefania Becheanu, artiste associée à l’Atelier de Recherche sonore/ESAL depuis septembre 2013 et de deux musiciens du CEFEDEM, Axel Schlick aux percussions et Cécile Thévenot au piano, a conduit à une collaboration inédite: « Suite à un voyage du Havre à Senones, où nous nous mettions à l’écoute de notre trajet, nous sommes entrés dans un travail de recherche et de contemplation. La performance finale se veut une expérience pour ressentir et partager notre pèlerinage d’ouest en est, de la mer à la montagne ». Cette oeuvre expérimentale collective mêle hasard et détermination dans le parcours initiatique dessiné. La performance finale est produite conjointement pour ressentir le pèlerinage effectué. expérience collective, hasard et choix, contemplation, voyage spirituel. Paradoxalement, l’écoute du chemin et sa récolte environment sonore nécessite d’entrer dans un silence et une contemplation permanente. Le corps devient un récepteur dont les mouvements s’oriente en fonction des flux sonores. Le paysage est interprété sous forme de déambulation sonore, où multidiffusion et intervention instrumentale se complètent. Les artistes jouent avec l’espace et avec la déambulation des gens pour leur faire ressentir le voyage, pour rendre visible un espace en mouvement vécu par le corps, pour donner l’envie de se projeter dans cet espace d’écoute. |
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Une conversation avec le musee de Clujinstalation sonore in situ (stereo 8, 45 min)
à la Galerie EASTWARDS PROSPECTUS sept-dec. 2015 Stefania Becheanu ressent les lieux : lors d’une visite au Musée de Cluj, les craquements du sol en bois interpellent l’artiste. Spontanément, elle enregistre ce mystérieux langage enclenché par la déambulation des individus. Cette histoire vécue au Musée de Cluj est exposée à la galerie Eastwards Prospectus. L’artiste transforme l’espace pour modifier la perception du spectateur par une appréhension physique. Le sol est progressivement surélevé. Plus le corps se rapproche de la source sonore -installée sous le sol -, plus il est contraint de s’adapter à l’espace modifié. La concentration est double. La perception auditive qui s’intensifie est alors intiment liée à la conscience du corps dans l’espace. “Du parquet en bois sort un drôle de bruit, il me parle presque, nous parle à tous. Je me rapproche. Il y a quelque chose qui demande de l’attention, de l’écoute, quelque chose qui m’attire comme le ferait un nouveau langage qui communiquerait avec nous. C’est le rythme, l’approche, le sens poétique, l’intonation et le mystère. Je vous invite à vous rapprocher, à écouter l’espace, à changer aussi car à mesure que vous vous familiarisez avec cet espace, vous sentirez les vibrations et le sens de cette histoire racontée et enregistrée ce 24 avril à Cluj, Roumanie.” S.B. |
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"Géographies invisibles"Une exposition organisée par la galerie Octave Cowbell (Metz/FR) en collaboration avec la Ville de Metz et Le centre contemporain
la synagogue de Delme Les géographies sonores Cette exposition évoque les voyages sous forme d’une installation sonore qui constitue une géographie indépendante. Cherchant l’interaction avec l’espace et la déambulation, le public peut s’investir dans une écoute à la fois active et introspective. L’installation sonore invite au ressenti réel et psychologique, c’est-à-dire de l’expérience sensorielle à l’appropriation personnelle. Les deux lieux de l’exposition L’exposition a eu lieu simultanément à Metz dans la Basilique Saint Vincent et à Delme dans la Gue(ho)st House, espace dédié à l’action culturelle du centre d’art contemporain - la synagogue de Delme. Les deux lieux connectés par le son : des allées et venues des paysages sonores, symbole de voyage, «d’ici et d’ailleurs ».
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Promenade avec l'eau / Clans 2014Résidence de création et de recherche à la Villa les Vallières Atelier expérimental
Clans, Alpes Maritimes été 2014 À Clans on est entouré d’une écoute et une présence continue d’eau. Pour ça j’ai proposé une promenade sonore du point A à point B pour suivre l’eau, le canal, la rivière et ses mouvements. L’enregistrement sonore est travaillé en direct avec des gestes réfléchissaient pour rendre le mouvement sonore et le ressentir de rythme. Le fil conducteur de pass est présent pour donner la sensation de déplacement vers un autre point d’écoute et la distance régulière entre chaque source. On sent les cycles d’eau avec des aller et retour et des tonalités et couleurs différents. La présence d eau, des pass, du vent etc racontant une promenade de 6m20s à Clans qui invite au voyage et à plonger dans le paysage avec des sons asséchés et liquides. |
Axes / Ecole d'hiver / CressonProjet de fin de formation intensive au
Cresson / Grenoble 2013 ehas.hypotheses.org avec Gentiane Desveaux / Richard Delaume / Anne-Laure Uhrig / Camille Michel "Le site parcouru est traversé par une voie de chemin de fer et une rocade. La ville est derrière nous, la montagne en face. Nous longeons la voie ferrée et passons par dessus cette route criante et continue. Dans le montage que nous proposons, nous voulons exprimer une abstraction de ce lieu. Deux axes sont ainsi représentés de manière schématique et simplifiée. Celui de notre parcours, ponctué de sons délicats (pas dans la neige, gouttes d’eau, bruissements de feuillages, oiseaux, cloches…) et celui de la route, rendue abstraite et brutale; entêtante et tendant vers une rythmique binaire presque musicale." |